Le DP World Tour Championship de cette semaine marque la fin de la saison sur le DP World Tour et la conclusion d’une année très tumultueuse pour cette ligue. Au milieu d’une alliance stratégique accrue avec le PGA Tour et le drame LIV Golf qui a parcouru le circuit, l’accent n’a guère été mis sur le golf.
Pourtant, il est possible de se concentrer entièrement sur le parcours avec Rory McIlroy, Shane Lowry, Viktor Hovland, Matt Fitzpatrick, Tommy Fleetwood, Jon Rahm et Tyrrell Hatton au Jumeirah Golf Estates à Dubaï pour un DP de 10 millions de dollars. Bourse du championnat du monde du circuit et, en outre, la première place de la course européenne d’une saison (équivalant à la coupe FedEx du PGA Tour).
Jetons un coup d’œil à quelques choses à savoir sur la finale de cette semaine à Dubaï et préparons le terrain pour ce qui pourrait arriver.
1. Jusqu’à sept
Bien que n’importe qui sur le terrain puisse remporter le DP World Tour Championship, la liste des golfeurs qui peuvent remporter la course aux points d’une saison est réduite à sept. Bien qu’il n’ait disputé que neuf événements du DP World Tour cette saison, McIlroy mène la course de justesse devant le Néo-Zélandais Ryan Fox, qui a disputé 23 événements. Ces deux-là sont les plus maîtres de leur propre destin à Dubaï. Voici les scénarios :
Rory McIlroy: S’il gagne cette semaine ou termine devant les six autres, il remporte la course de la saison
Ryan Fox: Doit gagner ou terminer devant McIlroy (et tous les autres) avec une marge suffisamment large
Matt Fitzpatrick: Doit terminer dans les deux premiers et faire en sorte que McIlroy termine moins bien que septième et que Fox ne gagne pas
Tommy Fleetwood: Doit gagner et faire en sorte que McIlroy termine moins bien que troisième et Fox moins bien que deuxième
Viktor Hovland: Doit gagner et faire en sorte que McIlroy termine pire que quatrième et Fox pire que troisième
Shane Lowry: Doit gagner et avoir McIlroy pour finir pire que septième, Fox pire que cinquième et Fitzpatrick pire que deuxième
Adrian Meronk: doit gagner et faire en sorte que McIlroy termine moins bien que 16e, Fox moins que huitième et Fitzpatrick moins bien que deuxième
Les scénarios sont complexes pour tout le monde autre que McIlroy et Fox, et compte tenu de la qualité de McIlroy sur ce terrain de golf (voir ci-dessous), il contrôle vraiment son propre destin d’une manière que les six autres ne contrôlent pas.
2. Pas de champion en titre
Le double grand vainqueur Collin Morikawa ne défendra pas son titre de l’an dernier. Morikawa a déclaré qu’il avait « des engagements personnels à venir », et qu’il n’essaierait donc pas de devenir le premier depuis Henrik Stenson en 2013-14 à revenir dos à dos lors du tournoi de fin de saison.
3.McIlroy
McIlroy a remporté trois coupes FedEx et trois courses d’une saison du côté européen, mais il n’a jamais tenu les deux en même temps. Compte tenu du niveau auquel il joue – 3,0 coups gagnés par tour depuis le 1er juin, ce qui est une bonne chose à rire – et avec la FedEx Cup actuellement à son actif, c’est probablement sa meilleure opportunité de faire quelque chose qui n’a jamais été accompli. Lors de ses huit derniers événements mondiaux, McIlroy a plus de victoires (2) que de finitions en dehors des huit premiers (1).
4.La fin magique de Matt Fitzpatrick
Je ne suis pas sûr que Fitzpatrick ait obtenu le crédit qu’il mérite pour son 2022. Il a 11 top 10 sur toutes les tournées et a amélioré son nombre de coups pour la 11e (!!) année consécutive. Son titre à l’US Open a été un moment fort, mais on a l’impression qu’il a été un peu perdu dans le shuffle depuis lors.
C’est l’occasion, comme Morikawa il y a un an, de ponctuer une saison fantastique qui incluait une victoire majeure avec le meilleur topper de tous sur le DP World Tour. Fitzpatrick a remporté deux des six derniers championnats du circuit mondial DP (Rahm en a deux autres), et en faire trois sur sept dans ce domaine serait extraordinaire.
5.Présence de LIV Golf
Il y a des joueurs LIV sur le terrain – Richard Bland et Adrian Otaegui vont tous les deux jouer le jeu – mais aucun d’entre eux n’a une chance de gagner, ce qui n’est pas un scénario que le PDG de DP World Tour, Keith Pelley, veut sur ses mains. Ce qui est peut-être plus intéressant, c’est que le joueur n ° 7 dans la course aux points, Thomas Pieters, ne joue pas le jeu à Dubaï. Il a annoncé en octobre qu’il allait manquer de temps parce que lui et sa femme attendaient leur deuxième enfant, c’est donc probablement la raison pour laquelle il ne sera pas là.
Cependant, son nom a récemment figuré dans le moulin à rumeurs LIV, qui, comme nous l’avons vu avec LIV, pourrait n’être rien du tout mais pourrait finir par être quelque chose. Seul le temps nous le dira, bien que la présence de Pieters à la finale nous manquera certainement après la grande saison qu’il a organisée.
