Le traditionnel Belgian Open, réunissant les meilleurs pros et amateurs actifs du pays, a consacré plusieurs étoiles montantes du golf belge.
Et ce sur un parcours Cleydael très sélectif, d’autant que la canicule a été bien présente durant les quatre jours de compétition.
Dans ce contexte, l’Anversois Ryan Lundh a tenu le choc et démontré qu’il avait des qualités physiques et mentales à toute épreuve du haut de ses 16 ans !
Auteur d’une première carte phénoménale de 63 (-9), riche de dix birdies contre un seul bogey, le champion du club du Royal Antwerp a maintenu son avantage lors des trois manches consécutives, conclues respectivement en 71, 67 et 73 coups, en réussissant au total la bagatelle de… 27 birdies.
Lundh s’est ainsi imposé à quatorze coups sous le par, après avoir parfaitement résisté jusqu’au bout au retour de Lev Grinberg.
Le jeune prodige ukrainien, âgé de 15 ans, a en effet bouclé son dernier parcours également en 63 coups (via un eagle et huit birdies).
Il a terminé à deux coups du leader qui, après avoir rapidement encaissé trois birdies, s’est fait peur en commettant un triple bogey en milieu de partie (par 3 sur 200m, assez délicat) avant de gérer parfaitement sa fin de tournoi. .
Les deux garçons ont donc devancé les pros, une catégorie où la bagarre a fait rage pour inscrire son nom sur la liste et se partager les gains en jeu.
C’est finalement le néo-pro Jean de Wouters qui remporte le premier prix, neuf coups sous le par et deux coups devant le duo Laurent Richard et James Meyer de Beco. Kevin Hesbois et Guillaume Watremez, co-leaders chez les pros à l’entame du dernier tour, ont quelque peu faibli sous la chaleur écrasante pour terminer 4e et 7e.
Chez les Dames, la lutte a également été très serrée en l’absence des proëttes belges et de la championne d’Europe amateur Savannah De Bock.
Le leadership a changé de mains plusieurs fois au cours du tournoi.
C’est finalement la joueuse Rigenée Emma Defleur, auteur d’une carte initiale et d’une dernière carte de 69, qui a remporté trois coups sous le par, un peu mieux que Céline Manche (La Tournette) et Louise Cuyvers (Ravenstein). A l’année prochaine, dans des conditions de jeu plus clémentes !
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