Un Open de Suisse très “open”

by Zone 2 golf Maroc

Depuis novembre dernier, après avoir dégusté un joyeux cocktail de parcours concocté par le DP World Tour (circuit européen en bon français…) pour ses tournois 2022, 156 pros qui en sont encore membres se retrouvent en Suisse lors des 35e Omega European Masters et 75e Swiss Open , tournoi fidèle au même berceau depuis 1939, une rareté.

Ce « toujours membres » fait référence au « soap opera » mis en scène par Greg Norman, Monsieur désordre quand il fait couler les pétrodollars, tous robinets ouverts, pour créer un circuit concurrent dont les principaux acteurs – acteurs, médias, TV – sont débauchés par les des millions. Son LIV Tour n’a aucun complexe face aux instances européennes du golf professionnel, ni aux Américains du PGA Tour, certes vexés, mais tout de même assez solides pour lever un solide « niet » à la pensée unique du champion australien qui ne serait pas devenu un icône. sur son simple grand talent, sans l’aide de ces autorités.

Inconnu, mais à suivre

Cette guéguerre fait des victimes, à commencer par les joueurs eux-mêmes qui sont expulsés des millions de grands championnats, Ryder ou Presidents Cups, nominations qui comptent pour les classements officiels orientant leur carrière.

Mais cela fait très mal à leurs organisateurs alors qu’ils tablaient sur des têtes couronnées mises aux abonnés absents. Jetez un œil à la liste de départ de cet Omega European Masters dont, pratiquement, le chef de gondole est Miguel Angel Jimenez, un senior de tous les talents qui fait sa marque sur l’American Champions Tour.

Amoureux du Haut Plateau Valais où se déroule le grand tournoi suisse, doté de 2 000 000 €, dont 340 000 pour le vainqueur (Rasmus Højgaard en 2021), son amitié est au service du tournoi où les autres cracks présents n’ont pas encore les épaules assez larges pour susciter l’enthousiasme. C’est le cas de Willett, pourtant grand vainqueur à Augusta, de Fox, actuel 5e du DP World Tour Ranking, ou de Söderberg, vainqueur ici en 2019, entre autres.

Un beau spectacle sans grands noms

De quoi éveiller l’intérêt du golfeur moyen alors que ces pros savent frapper la balle de la meilleure des manières pour garder toutes ses qualités en évidence sur ce parcours de montagne signé Ballesteros, sans doute le plus beau qui soit à 1500 mètres d’altitude.

Les futures stars sont sûrement au départ, enfin même côté suisse avec Rusch, Friburghaus prêt à intégrer le DP World Tour 2023. Mais plus de Sergio Garcia, citoyen de Crans-Montana, plus de Westwood, ni de Reed parmi les ex-supports de le circuit européen passa à l’ennemi. Y reverra-t-on les 42 000 spectateurs de 2021 ?

Pas de célébrités à la chaîne, mais du grand golf au cœur d’une magnifique carte postale où les pros de France sont nombreux à rafler un résultat et à se hisser à la Race to Dubai, le classement qui pèse sur le niveau de vie de chacun en 2023. sont seize au départ : Jacquelin, Gonnet, Roussel, Pavon, Rozner, Saddier, Gros, Hébert, Guerrier, Brun, avec les revenants Havret et Bourdy, et quatre invités chanceux également conviés au Pro-Am d’ouverture.

Pour Langasque, Rozner, Lorenzo-Vera, Perez, jouer ce parcours de cette manière est très utile. Nombre de changements, les correctifs abondent d’année en année. Et, en ce mois d’août, la météo affecte d’autant plus ces 18 trous où le rough brûlé sera très piégeux, les greens durs et pas agréables.

Ce n’est pas le fonds de commerce habituel de ce par 71 de 6277 mètres où l’altitude joue les trublions en faisant voler les balles 10% plus loin. Maintenir les balles longues à bonne distance des drapeaux sera le problème n°1 sur ce par 71 de 6277 mètres pour les 156 partants.

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